L'automne annonce traditionnellement la période des vendanges et des primeurs en bouteille dans le monde viticole. Il est encore trop tôt pour juger définitivement du millésime 2022. Cependant, les premiers signes sont prometteurs au sortir d'une campagne de récolte menée dans des conditions globalement favorables, après plusieurs années marquées par des aléas climatiques. En effet, l'été indien prolongé a permis aux raisins de mûrir progressivement sous un soleil généreux dans les principales régions viticoles. Les professionnels se félicitent désormais des rendements contrôlés et de la qualité des vendanges. Cela laisse présager avec optimisme les dégustations à venir des cuvées primeurs.
La récolte 2022 s'est déroulée dans de bonnes conditions grâce à un printemps et un été plutôt chauds et ensoleillés dans les principales régions viticoles françaises. Après un printemps ensoleillé et précoce propice à la croissance de la vigne, la saison estivale s'est caractérisée par une alternance de temps chaud et sec.
Les températures moyennes ont été supérieures de 1 à 2 °C aux normales de saison dans l'ensemble des principales zones de production. Cet enchaînement de conditions chaudes a permis aux raisins de mûrir de façon homogène tout en conservant une bonne acidité.
Contrairement aux années précédentes où le gel printanier ou les intempéries avaient parfois endommagé une partie des cépages, les vignes n'ont pas souffert de pressions parasitaires excessives. Seules quelques régions du sud, touchées par des orages de grêle en juillet, ont dû composer avec des pertes localisées. Dans l'ensemble, les vignobles ont pu bénéficier d'une croissance saine et régulière, favorable à l'accumulation progressives :
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Les conditions favorables du millésime 2022 ont conduit à des rendements en nette progression, avec une hausse moyenne estimée entre 10 à 15 % selon les appellations. Cette augmentation s'explique par le bon développement des rameaux fructifères durant le printemps, ainsi que par le taux de nouaison optimal des fleurs au début de l'été.
Néanmoins, soucieux de privilégier la qualité à la quantité, la plupart des vignerons ont mené une régulation stricte des rendements à la parcelle. Les éclaircissages et les effeuillages ont ainsi permis de limiter la production à des niveaux optimaux, de l'ordre de 40 à 50 hl/ha selon les cépages.
Les premiers retours sensoriels sont largement positifs. Les baies présentaient une belle concentration aromatique et une maturité phénolique homogène. Les analyses physico-chimiques révèlent des vins bien équilibrés, avec des degrés suffisamment élevés compensés par une acidité Naturel préservée. Les arômes primaires de fruits noirs et rouges sont intenses et prometteurs. Tous les signaux sont au vert pour un millésime 2022 de qualité, à condition que le vinificateur préserve ce potentiel aromatique pendant la vinification.
Sous l'effet conjugué des températures élevées de l'été et de l'ensoleillement généreux, les grappes ont atteint une maturité optimale de façon précoce par rapport aux années précédentes. Dès la deuxième quinzaine d'août, les premiers cépages à bacs comme le chardonnay et le sauvignon ont pu être récoltés dans la plupart des vignobles du sud et de l'ouest.
La majorité des vendanges des raisins rouges et rosés s'est ensuite déroulée entre la fin du mois d'août et la mi-septembre, soit près de 15 jours plus tôt qu'à l'accoutumée. Seules quelques appellations de l'est et du nord, caractérisées par des étés plus frais, ont maintenu leurs récoltes jusqu'à fin septembre.